Un drôle de jeu avec une fille qui est pourtant tout sauf une soumise

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il y a 6 ans

Un drôle de jeu avec une fille qui est pourtant tout sauf une soumise

Elle est là, assise en face de moi, avec sa mini-jupe noire, ses bas noirs, et sa chemise d’été en satin rouge. La séduction incarnée. Assise sur ce tabouret de bar, droite comme un « i », plongeant son regard narquois dans le mien. Sa ceinture haute lui fait une taille de guêpe, mettant en valeur ses larges hanches de femelle, tandis que son décolleté plongeant et ses manches légères et bouffantes donnent cet aspect de quasi-nudité.

Je l’avais vue arriver de loin. Tandis que je marchais vers le bar où nous nous étions donné rendez-vous, je l’avais aperçue, marchant sur le trottoir opposé dans la même direction que moi. J’ai tout de suite pensé que c’était elle. Je ne savais pas encore que c’était une petite futée – elle avait feint de continuer au-delà du bar, sans traverser la rue pour venir à ma rencontre. M’étais-je trompé ? N’était-ce donc pas la fille avec laquelle j’avais rencard ? Dommage ; quelle magnifique créature. Même de loin, cette chemise rouge est comme un phare dans la nuit.

C’était pourtant bien elle. Elle s’est trahie toute seule, en faisant un premier passage de reconnaissance devant le bar. Comment ne pas la repérer à 100km ? Quelle autre qu’elle aurait pu m’envoyer ce texto provocateur sur la couleur de ma chemise, à peine une seconde après que j’aie vu une beauté passer devant le bar pour jeter un regard curieux à l’intérieur ?

Un autre détail l’avait trahie : ce magnifique tour de cou en dentelle qu’elle arbore fièrement. Je lui avais demandé de le porter. Elle avait accepté. Coïncidence amusante : elle l’a fabriqué elle-même, me dit-elle, moins de deux semaines auparavant. Selon elle, je suis le premier à la voir le porter. Je suis flatté. Et excité. Bon dieu, que ce tout petit bout de tissus est sexy autour de son cou. Comme un avant-goût de collier. Elle doit être belle quand elle porte le collier. Elle est belle de toute façon.

« Narquois » est vraiment le mot qui décrit le mieux son regard. D’un côté, elle est défensive face à l’inconnu que je suis. De l’autre, provocatrice, avec cet air de défi absolu, cet air qui dit « ne me cherche pas, je ne suis pas née de la dernière pluie. ». Mais dans son regard je discerne toujours cette pointe d’affolement, d’effarement, comme si j’assistais au combat intérieur qui se livre entre la petite voix qui lui murmure qu’elle aurait tort de s’abandonner, qu’il faut d’abord « apprendre à se connaître », et l’autre petite voix, celle qui lui dit « vas-y, fonce, tu en as envie ». A tout moment, l’une ou l’autre peut l’emporter, on a le sentiment tangible qu’il n’y a qu’une seul dénouement possible : qu’elle va craquer, se lever, et fuir.

Mais elle reste là. Elle me fait la bise. Elle me parle de choses et d’autres. Elle sirote sa bière tandis que j’engloutis la mienne. Sa chevelure flamboyante – une brune teinte en rousse – est totalement hypnotique. Coupe courte, tignasse volcanique. Mes yeux suivent les mèches délicates. Ses yeux se dissimulent derrière quand elles viennent tomber sur son visage. Mon attention tout entière est captée… Mais je suis distrait par un détail que je suis le seul à connaître : elle ne porte pas de culotte. De temps à autres, sa jupe remonte, et on voit apparaître la résille qui termine le haut de ses bas. Quelle invitation au contact. Quel être humain n’aurait pas envie de la trousser et de la culbuter sur le bar à ce moment-là ?

Une jeune fille délicieuse. Et libérée, surtout. Au fil de la conversation, elle laisse filtrer qu’il s’est passé un événement transformateur dans sa vie, mais elle annonce de but en blanc qu’elle ne me dira pas ce que c’est. Elle a son jardin secret. Elle a son mec. Elle l’aime. J’ai toujours aimé les belles histoires d’amour. Il y a une certaine pureté à mener de front une relation stable et une vie libertine. N’empêche : elle a atteint un niveau d’éveil suffisant pour ne plus se poser de questions sur sa vie libertine et SM. Ou plutôt, elle s’en pose beaucoup, mais elle finit toujours pas obéir à son instinct. « Fonce. Baise. Suce le plus de queues possible. Cogne ton soumis. Prends-le comme une chienne. Fais-le hurler, fais-le couiner. Et ensuite ordonne-lui de te faire jouir ». C’est tout ça, son instinct. Tout ça et bien plus. Un cyclone qui donne envie de se jeter dedans.

Quelle jolie salope. Le meilleur genre de salopes ; de celles qui sont intelligentes et exigeantes, mais qui ont du respect pour elles-mêmes et pour les autres. De celles qui canalisent toute leur f o r c e morale vers le plaisir.

Nous jouons à un drôle de jeu. Cette fille est tout, sauf une soumise. Elle a un soumis, en plus de son mec. Elle me raconte ce qu’elle lui fait. Le pauvre, je ne l’envie pas. Tout sauf une soumise, et pourtant… pourtant, elle fait la docile avec moi. Jolie chatte. Elle a accepté (presque) toutes les exigences que je lui ai imposées par texto. Elle porte ce fameux tour de cou…Elle n’a pas mis de culotte…Elle l’a même retirée en pleine rue, pour ne pas être accusée de désobéir. Certes, elle a fait l’impasse sur l’absence de soutien-gorge, mais elle l’a fait sans effronterie, uniquement pour des raisons pratiques.

Après cela, on pourrait croire qu’elle est entièrement soumise. Et pourtant, quelle bravache. Quelle impertinente. Dès les premières minutes de notre rencontre, je la braque. C’est bien dommage. J’ai amené un petit vibrateur à télécommande que je lui demande de glisser entre ses jambes, mais elle refuse. Elle se réserve le droit de se défiler, elle veut se convaincre qu’elle ne ploie pas immédiatement. Elle finira par céder tout à l’heure, après que l’atmosphère se soit un peu détendue. Pour l’instant elle continue de faire l’anguille. Tantôt allumeuse, tantôt tête de mule. Son esquive pour tout : « Peut-être, on verra ». Moi qui voulais la taquiner sur son usage excessif de l’excuse « c’est pas ma faute », voilà que j’ai trouvé un nouveau gimmick pour la parodier et l’asticoter.

La soirée avance. La conversation aussi. Une connexion s’opère. Elle envoie un texto à sa copine pour lui dire que tout va bien. « Une astuce que nous utilisons pour nous protéger mutuellement », m’explique-t-elle. Je me rapproche d’elle. Je m’autorise certains contacts : je lui prends la cuisse, je cale mon genou entre ses jambes écartées, au contact de son bassin. « Ah ouais, tu es comme ça ? » commence-t-elle par dire – histoire de dire quelque chose. Mais elle ne cède pas pour autant.

Mon genou appuie sur le vibrateur, qui est toujours entre ses jambes. De temps à autres, je le mets en marche. Je suis stupéfait de ne pas la voir sursauter sous la stimulation. Pourtant, elle m’assure qu’elle aime ça. Je ne sais pas si je dois la croire. Qui sait ? On sent qu’elle goûte malgré tout la situation : qu’un homme tire ses hanches vers lui. Sentir la tranquille f o r c e du mâle obtenir d’elle ce qu’elle a envie d’offrir.

Elle aime son corps, elle aime qu’on la touche, c’est évident. Mais elle a peur. Une petite peur, toujours cette petite voix qui lui chuchote : « Et si c’était un fou ? Et si tu n’aimais pas ça ? ». Je lui demande de but en blanc : « On va chez toi ? ».

Elle me répond : « Et pourquoi ? » . ça ne s’invente pas… « Pourquoi ? ». Comme une petite fille raisonneuse. C’est la salope raisonneuse. Celle qui est prête à tout, et prête à rien en même temps. C’est la chatte qui a une patte en avant, une patte sur le recul. Comme si elle espérait que la logique allait pouvoir rationaliser le volcan qui bouillonne en elle : désir de jouir, désir d’adrénaline, désir de souffrir.

Une salope raisonneuse.

Elle veut savoir ce qu’on va faire. J’essaie de rester vague sur le déroulement de la soirée, mais elle insiste. Pour se rassurer, elle exige que je lui décrive par le menu ce que je risquerais de lui faire si je montais chez elle. Elle a encore le doigt sur le bouton du siège éjectable. Si je donne une mauvaise réponse, je dégage. Je lui explique que je ne peux pas expliquer le programme d’avance, ce serait ruiner l’instant. Mais elle ne lâche rien.

Je n’ai plus le choix : « Si je monte chez toi, je vais d’abord te laver, car tu es une fille sale, tu es inondée et tu pues la mouille. Ensuite je t’attacherai, et je te malmènerai. Ensuite tu me liras ce récit érotique que tu as écrit et que je t’avais demandé de me présenter. Enfin, je prendrai possession de ton corps ».

La précision supplémentaire a fait mouche. Elle vacille. A nouveau, un combat intérieur fait rage : elle me fixe, et m’avoue à quel point elle est agacée contre elle-même de savoir que sa bouche dit non, mais que son cerveau dit oui – à moins que ce ne soit l’inverse. Elle fait sa petite moue impertinente. Elle jette des piques pour faire la fière, ce qu’elle sait très bien faire d’ailleurs.

« Je compte jusqu’à trois, et à trois tu seras debout, et on ira chez toi ». Voilà de quoi la faire se décider.

  • « Un… »

(grommellements de la belle insoumise)

  • « Deux… »

(ronchonnements de la jolie salope)

  • « Deux et demie… »

Et nous voilà tous deux debout, comme par magie, en route pour son appartement.

Première escale, dans une ruelle sombre : accroupie, cuisses écartées, sans culotte. Il faut qu’elle se souvienne qu’elle a la chatte à l’air et qu’elle aime ça. Je la tripote un peu. Elle sent fort. Je lui fais lécher mes doigts. Une voiture arrive ; je l’autorise à rabaisser sa jupe avant de se faire surprendre ; mais je ne manque pas de la faire me remercier pour ma mansuétude.

Deuxième escale : dans le hall, puis l’ascenseur : mains contre le mur, jambes écartées. Il faut qu’elle se souvienne qui commande ce soir, et qui obéit. Je le lui rappelle à voix haute: « D’habitude, avec ton soumis, c’est toi qui as le contrôle. Mais ce soir tu n’as pas le contrôle ». Il faut que les mots s’impriment dans sa tête.

  • « Non, je n’ai pas le contrôle ».

  • « Et qui a le contrôle ? »

  • « C’est toi qui as le contrôle ».

Ou peut-être qu’elle a dit « C’est vous qui avez le contrôle ». A un moment, elle est passée spontanément au vouvoiement. Je ne me rappelle plus très bien quand.

Jupe relevée dans l’ascenseur. Plus de soutien-gorge. Elle adore qu’on la foute à poil, ça crève les yeux. Même sa peur de croiser les voisins est toute relative. Nous pénétrons dans sa minuscule chambre d’étudiante, les choses sérieuses vont pouvoir commencer.

« Tu es sale, tu pues la mouille, il faut te laver »

C’est par ces mots que j’annonce la couleur. Je lui avais déjà dit que j’allais la laver, mais peut-être n’a-t-elle pas bien compris de quoi il s’agissait.

Je prends mon temps pour la déshabiller. A nouveau jambes écartées, les mains contre la porte. Cette fois, je la tripote sans hésiter : seins, dos, cul… Sa ceinture se défait. Sa jupe remonte. Sa chemise passe sa tête. Pour finir, les bas. Ces fameux bas noirs qui font grimper la température par leur seule présence. Je continue de titiller son clitoris de temps en temps, pour m’assurer qu’elle soit bien mouillée. Elle l’est.

Ce qu’elle ne sait pas, cependant, c’est qu’elle ne sera pas libre de ses mouvements durant sa douche. Je sors de mon sac la petite chaîne de 2m que j’ai amenée. Je la passe sous ses bras (pas son cou, elle déteste ça), et « clic, clac », le cadenas se referme. Je la passe autour de ses poignets. Deuxième cadenas. Elle ressemble à une jolie esclave, avec une chaîne chromée. Et je veux qu’elle comprenne bien que ce n’est pas comme quand elle passe des menottes en cuir à son soumis. Jamais elle ne pourrait enlever cette chaîne, jamais elle ne pourra ouvrir ces cadenas. Allez hop, à la douche, dis au revoir à tes artifices, à tes manières, à tes provocations. Maintenant, tu n’es plus qu’une chatte mouillée qui se fait frictionner et fouiller dans les moindres recoins.

Je la sèche. Je lui passe un peignoir. Elle est un peu frileuse, mais est-ce que j’ai l’air de m’en soucier ? Je la fais patienter face à la fenêtre ouverte pendant que j’ouvre le lit. Je la fais mettre à quatre pattes ; cette position me paraît assez bien résumer la situation de ce soir. Tous les tourments du monde sont résumés dans cette position d’attente. C’est la position qui met en valeur le cul, c’est la position qui me donne envie de faire peser mon corps sur le sien, pour l’écraser sous moi, c’est la position qui la f o r c e à regarder, au choix, le mur ou la couette ; qu’elle médite bien sur ce qui va lui arriver, elle l’a cherché.

Je lui dois quelques punitions. Je n’ai pas oublié. Il est temps de passer à l’action. Je la fais se relever, j’enlève les chaînes. Puis je tire doucement ma ceinture de ses passants. Lentement, sensuellement. Je paierais cher pour savoir à quoi elle pense à assistant à cela. Peut-être à rien. Peut-être qu’elle plane et ne réalise pas du tout ce qui se passe. Peu importe : je lui attache les poignets avec la ceinture, façon bondage, et j’utilise la boucle pour l’immobiliser avec les poignets au-dessus de la tête, suspendue au chambranle de la porte. C’est un petit tour que j’affectionne, d’autant qu’elle est petite donc je la f o r c e à rester sur la pointe des pieds.

Tu vas morfler, ma belle. Mais pas tout de suite ; d’abord, je vais te faire dire que c’est toi qui l’as cherché. C’est la pure vérité. Au fil de la journée, j’ai tenu le décompte de toutes les offenses, toutes les effronteries dont elle a été coupable. Je lui demande combien elle devrait recevoir de coups sur le corps, selon elle. Bien sûr, j’utilise la règle délicieusement perverse selon laquelle un nombre sous-estimé entraînera une multiplication par deux des coups à recevoir – tandis qu’un nombre surestimé sera à ses dépens. Elle réfléchit (elle réfléchit toujours. L’air studieux. Toujours cette croyance dans le raisonnement) et propose timidement « vingt coups ». Va pour vingt. C’est ce que je m’étais imaginé. Mais de toute façon, au bout de 20 coups de ceinturon, ou de cravache, ou de martinet, on n’est plus à cinq coups près.

Ce seront des coups de bâtonnet. Je ne crois pas que beaucoup de gens utilisent cet accessoire. C’est un court bout de bois rigide, d’environ 1cm de diamètre. Rien à voir avec la canne anglaise, qui est flexible et qui cingle. Mon bâtonnet pèse quand il s’abat et laisse rapidement de petits bleus. Mais sa section arrondie le rend assez doux, paradoxalement. Douceur et douleur…

Les coups s’égrènent. Elle a très bien compris qu’elle doit compter à voix haute et dire merci après chaque coup. Elle tient très bien le coup. La dernière à qui j’avais fait subir ce supplice avait failli s’évanouir de douleur et de stupeur. Mais pas elle. Elle, elle encaisse. Je ne pense qu’elle soit seulement du type « silencieux ». Elle souffre, mais elle encaisse.

Je lui fais découvrir le plaisir du coup sur la plante du pied. Son innocence fait plaisir à voir. Je garde le dernier coup pour la fin. Où vais-je placer ce vingtième coup ? Je fais exprès de lui dire que je vais frapper l’intérieur de la cuisse, près du sexe. J’adore cette partie sensible, où la peau est fine. Ce dernier coup, il faut le savourer. Il faut qu’elle le redoute. Je fais plusieurs fois mine de soulever mon bâtonnet, et chaque fois je le repose doucement. Je lui demande à plusieurs reprises : « Tu es prête ? ». Je sais bien qu’elle ne l’est pas, mais je demande quand même.

  • « Chlak ! » fait le bois sur sa peau.

Le châtiment est passé. Je la serre dans mes bras, et je la fais respirer profondément pour qu’elle reprenne ses esprits. Je ne suis pas capable de dire si elle se blottit réellement dans mes bras, ou si elle est totalement indifférente à cette marque de tendresse. Je décide de la féliciter pour son courage. Là encore elle semble rester dubitative. Est-ce que cette punition lui a paru facile ?

Je la détache. Je lui annonce qu’elle va être récompensée, je vais lui faire un massage. Bizarrement, elle ne semble là encore pas particulièrement soulagée. Comme s’il lui manquait quelque chose. Elle veut davantage. Pour faire une petite pause, je lui demande de me montrer ses sex toys et ses outils de t o r t u r e ceux qu’elle utilise sur son soumis. J’affectionne l’idée que ses outils puissent être utilisés contre elle ; quelle belle ironie. Des godes, des vibrateurs, des martinets, des menottes en cuir… Belle panoplie ! Et aussi un petite ustensile amusant : une cuillère en bois sur laquelle on aurait collé des punaises retournées, la transformant ainsi en paddle à manche, dont la surface de frappe serait hérissée de pointes. Bonne idée. Il va sans dire que je m’en servirai sur toi, jolie domina.

Puisqu’elle veut davantage, elle va recevoir davantage. Qu’elle commence donc par tenir ma cravache dans sa bouche, ça lui évitera de dire davantage de conneries. Je lui lie les chevilles et les poignets à sa barre d’écartèlement. Oh, comme j’aime cette position absurde de la soumise, le cul posé sur le lit, jambes semi-fléchies, et bras tendus tirés par la barre. Je lui passe un peu d’arnica pour éviter les marques, par pure courtoisie. En réalité, j’aime les marques sur son corps, je voudrais qu’elle les garde plusieurs jours, en guise de souvenir. Je ne serai pas aussi sympathique la prochaine fois.

Je reprends la punition. Pour commencer, des pinces à linge sur ses tétons seront du plus bel effet. Et tant qu’on y est, pourquoi pas sur le clitoris ? J’entreprends de passer une ficelle sous les pinces, pour lui faire le coup bien connu de l’arrachage subit, mais la ficelle est trop grosse, ça ne marche pas. « Tant pis pour toi, tu ne perds rien pour attendre. » En attendant, les pinces font leur office. Attention aux sensations quand je les retirerai, tout à l’heure !

Cette fois, il n’y a plus de règle. Elle a déjà payé sa dette. A partir de cette instant, tu souffres pour mon bon plaisir, jolie salope. Je lui donne des coups de ceinture, de plus en plus fort. Et des claques, avec les mains. La frénésie grandit. Je commence à en tirer des sons. Oh, comme tu as tort de crier. Car plus tu cries, plus j’ai envie de t’entendre. Tous ceux qui ont vu le film « Marathon man » se souviennent de la terrible scène « is it safe ? ». Je décide de me l’approprier en lui posant une question qui n’a pas de réponse.

Je lui demande « est-ce que tu as compris ? ». Elle me répond oui.

  • « Est-ce que tu as compris ? »

  • « OUI ! »

  • « Je te demande : est-ce que tu as compris ? »

  • « OUI ! »

Le manège recommence une vingtaine de fois. Elle ne comprend pas qu’il n’y a pas de bonne réponse. Elle croit que j’essaie de lui inculquer une leçon. Elle se contente de hurler « oui ! » de plus en plus fort, sans même chercher à savoir ce que je lui demande. Ses cris me remplissent de plaisir.

Elle geint, elle crie, elle gémit. Mais pas une fois elle n’oublie de dire merci.

Elle est maintenant entrée dans l’extase masochiste, c’est-à-dire le « sub space », cet état psychologique du soumis qui commence à planer du fait de sa propre soumission et de sa propre douleur. Cet état où on est drogué aux endorphines, et où tout devient plaisir, même la t o r t u r e . Cet état où on n’a plus aucune volonté propre, où on ne demande qu’à obéir. C’est un état réel, bien connu des dom(me)s. Comme c’est troublant et extatique de l’observer plongée dans cet état, à cet instant, elle qui faisait la difficile il y a encore une heure. Je fonds en la voyant. J’ai terriblement envie d’elle, de la prendre, là comme ça, entravée comme elle l’est, sans plus me soucier de ce qu’elle veut, comme un bout de viande, afin qu’elle continue de gémir, mais de plaisir.

Mais pas tout de suite.

Quand on a une superbe créature entièrement nue devant soi, entravée par une barre d’écartèlement, et prête à tout accepter, que fait-on ? Se contente-t-on de la v i o l enter ?

Non. On prend possession de ses trous.

Je lubrifie abondamment son cul, avec ma salive et avec du gel. Je la travaille. Je l’ouvre de plus en plus. Tout à l’heure, j’ai vu parmi ses jouets un petit plug anal. Il n’est pas énorme, mais j’imagine que pour elle, novice dans ce domaine, il doit paraître colossal, ou du moins difficile à accepter.

C’est parfait. Il faut qu’elle le reçoive. Qu’elle y travaille. Elle croit sans doute que tout est aussi facile que quand elle fait glisser ses jouets ou ses doigts dans sa chatte trempée? Non. Tu vas devoir faire un effort pour ton dominant, petite dévergondée. Allez, pousse. Sens-le rentrer. Respire. Détends tes muscles. Ressens l’humiliation d’avoir exactement la même sensation que quand tu te soulages. Peut-être que tu as peur de salir tes draps ? Je m’en moque. Pousse… Pousse… Voilà, ça finit par rentrer.

Je joue quelques instants avec le plug. Je le fais entrer et sortir. J’aime voir la soumise croire que l’effort se termine quand son cul finit par engloutir l’objet – puis quand elle réalise que le même effort doit être fourni à chaque entrée, et à chaque sortie.

Je continue de faire pleuvoir quelques claques sur son cul par-ci par-là. J’entame une série de coups au martinet. Elle continue de lâcher un petit cri à chaque coup.

La punition tire vers sa fin. Mais surtout, ne pas oublier les pinces à linge. J’observe la grimace sur son visage lorsque je retire celles qui étaient sur ses tétons. Et gémissement de détresse qui l’accompagne est délicieux à entendre. Comme prévu. Mais elle ne se plaint pas. Toujours, toujours elle encaisse.

Elle est finalement détachée, debout, face à moi. Je l’empoigne par le collier que je lui avais fait passer autour du cou. Je joue à un jeu dangereux : pour elle, le cou est une zone absolument interdite, une condition sine qua non. Je lui avais donc fait enfiler un de mes colliers, assez lâche, qui n’étrangle pas.

Mais je la regarde dans les yeux et lui explique calmement : « Attention, je vais te faire quelque chose qui va faire très peur ».

« tu te souviens, un peu plus tôt dans la soirée, quand je t’ai expliqué que je n’ étais pas un maître brutal, ni un maître v i o l ent, mais que lorsque j’estimais que la soumise avait atteint un palier où il fallait la pousser hors de sa zone de confort, alors j’étais absolument intransigeant ?

Eh bien, un tel moment est arrivé. Je vais te faire quelque chose qui va te faire très peur. Et pour être certain que tu obéisses, je vais te tenir par le collier. Est-ce que tu es prête ? »

  • « Oui », me répond-elle. Elle est terrifiée, mais elle n’en laisse rien paraître. Elle a l’intuition de ce qui va se passer, mais elle bande toute sa volonté pour ne pas flancher. Qu’elle est belle, à cet instant.

J’ouvre grand la porte de son appartement, dévoilant ainsi le couloir plongé dans l’obscurité. Il est 2h du matin, il n’y a personne, le noir est total.

Je la traîne impitoyablement dehors, et la fais remettre dans cette position dont elle est désormais familière : mains contre le mur, jambes écartées. Une fois encore je me tiens derrière elle, lui malaxant les seins et la fouillant, lui tenant délicatement mais fermement la mâchoire dans une main, pour contrôler ses mouvements de tête, et pouvoir murmurer dans son oreille et la mordre, ou embrasser sa nuque.

  • « Tu es une vraie salope, tu sais ? »

J’aime jouer avec les mots. J’aime quand des insultes vulgaires et anodines se chargent de signification réelle, et roulent sur la langue pour finalement voler dans l'air comme un carreau d'arbalète. Avec elle, il n’y a pas de plus joli mot que « salope ». Je pourrais presque le lui murmurer affectueusement.

  • « Oui, répond-elle dans un souffle ».

Bien sûr qu’elle le sait. Mais c’est trop facile.

  • « Ah oui ? Et comment tu sais que tu es une salope ? »

Sa réponse me stupéfie ; elle est tellement rapide et tellement spontanée :

  • « Parce que j’ai très peur mais je suis quand même trempée ».

Elle a fait mouche, c’est exactement ça. Je la ramène à l’intérieur. Nous ne sommes restés dans le couloir qu’une minute, mais quel plaisir, quelle émotion. De son côté elle est toute secouée, encore davantage que je ne l’imagine. Elle ne me l’avouera que le lendemain

misstutu

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